Partager le pain (I)

Source : Portail Bonne Volonté, décembre 2011. | Mis à jour en novembre 2018.
Arquivo BV

Alziro Zarur 

La Légion de la Bonne Volonté (LBV), qui a surgi sur Terre sous la direction du journaliste, homme de radio et poète brésilien Alziro Zarur (1914-1979), s’est toujours fondée sur les actions de l’Ami Céleste, Jésus, pour soutenir les couches de la société les plus démunies matériellement et spirituellement en ayant pour devise : « Vive le Noël Permanent de Jésus, pour un monde meilleur et une humanité plus heureuse ».

Aux premières heures du 4 février 2000, ayant ma pensée inspirée par tant de messages produits par différents penseurs tout au long des millénaires, réfléchissant une fois de plus sur la haute signification altruiste du Noël, date spirituelle non moins mystique, j’ai retranscrit sur le papier des paroles inspirées par la grande éloquence de cette Œuvre, qui fait de nous des frères.

Crèche et Résurrection

Il y a encore beaucoup de violence dans le monde, mais nous ne pouvons pas laisser mourir la vibration d’espoir qui maintient les cœurs unis.

Dans l’ambiance du Noël Permanent de Jésus, partageons en plus de la table abondante et de la présence joyeuse de la famille et des amis, tout au long de l’année, le pain de la Bonne Nouvelle du Divin Maître, qui nourrit les cœurs de Paix et de Fraternité Œcuménique, des chemins sûrs que nous souhaitons parcourir.

Dans la crèche, une lumière s’est allumée qui a grandi sur le Calvaire pour clarifier la conscience terrestre. Cette Divine Luminosité a glorifié la destinée humaine dans la Résurrection et rempli le monde d’espérance lorsque Jésus est monté au Ciel et que les Anges ont annoncé aux Galiléens, émus et stupéfaits, que de même, le Christ retournerait sur la Terre (Actes des Apôtres 1, 8 à 14) :

Tela: Jan de Bray (1627-1697)

    

Tela: John Singleton Copley

« 8 (...) vous recevrez de la puissance quand l’Esprit Saint viendra sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et en Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre.

9 À ces mots, sous leurs régards, Jésus s’éleva, et une nuée Le déroba à leurs yeux.

10 Et comme ils avaient leurs regards fixés vers le ciel pendant qu’Il s’éloignait, voici que deux Anges vêtus de blanc leur apparurent,

11 et dirent : « Hommes de Galilée, pourquoi vous arrêtez-vous à regarder au ciel ? Ce Jésus qui, du milieu de vous, a été enlevé au ciel, en viendra de la même manière que vous L’avez vu monter. ».

12 Alors ils retournèrent à Jérusalem, de la montagne appelée des Oliviers, laquelle est près de Jérusalem, à la distance du chemin de sabbat.

13 Quand ils furent arrivés, ils montèrent dans le cénacle, où ils se tenaient d’ordinaire : c’étaient Pierre et Jean, Jacques et André, Philippe et Thomas, Barthélemy et Matthieu, Jacques, fils d’Alphée, et Simon le Zélote, et Jude, fils de Jacques.

14 Tous d’un commun accord persévéraient dans la prière et dans l’oraison, avec les femmes, et Marie, mère de Jésus, et avec Ses frères. »

L’humanité distraite

Des siècles se sont écoulés, avec leurs joies et leurs peines, leurs défaites et leurs victoires, et les appels constants du Monde Supérieur à une vie meilleure pour tous les peuples. Mais les environnements de tyrannie et d’ambition sont restés sourds aux appels de Dieu. C’est pourquoi, aujourd’hui encore, ils n’entendent pas les lamentations du Christ sur une humanité inattentive : « Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-Je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes ; et vous ne l’avez pas voulu ! » (Évangile selon Matthieu 23, 37).

Tela: Enrique Simonet (1866–1927)

    

Jérusalem symbolise actuellement toute l’humanité distraite. Cependant, la Clarté du Christ a continué à descendre comme un baume pour l’Esprit de tous, même pour ceux qui ont méprisé Son message, mais surtout pour ceux qui persévèrent jusqu’au bout, selon Sa promesse aux fidèles de Smyrne : « Sois fidèle jusqu’à la mort, et Je te donnerai la Couronne de la Vie. » (Apocalypse 2, 10).

(Lire la suite)

Lire aussi : Partager le pain (Fin)

José de Paiva Netto est écrivain, journaliste, homme de radio, compositeur et poète. Il est né le 2 mars 1941, à Rio de Janeiro, Brésil. Il est président de la Légion de la Bonne Volonté (LBV) et membre effectif de l’Association Brésilienne de la Presse (ABI) et de l’Association Brésilienne de la Presse Internationale (ABI-Inter). Affilié à la Fédération Nationale des Journalistes (FENAJ), à l’International Federation of Journalists (IFJ), au Syndicat des Journalistes Professionnels de l’État de Rio de Janeiro, au Syndicat des Écrivains à Rio de Janeiro, au Syndicat des Professionnels de la Radio à Rio de Janeiro et à l’Union Brésilienne des Compositeurs (UBC). Il fait aussi partie de l’Academia de Letras do Brasil Central [Académie des Belles Lettres du Brésil Central]. C’est un auteur de référence internationale reconnu pour la conceptualisation et la défense de la cause de la Citoyenneté et de la Spiritualité Œcuméniques, qui, selon lui, constituent « le berceau des valeurs les plus généreuses qui naissent de lÂme, la demeure des émotions et du raisonnement éclairé par lintuition, lenvironnement qui englobe tout ce qui transcende le domaine vulgaire de la matière et vient de la sensibilité humaine sublimée, comme la Vérité, la Justice, la Miséricorde, lÉthique, lHonnêteté, la Générosité, l’Amour Fraternel. En bref, la constante mathématique qui harmonise l'équation de l'existence spirituelle, morale, mentale et humaine. Or, sans cette conscience que nous existons sur deux plans, et donc, pas seulement sur le plan physique, il nous est difficile d'atteindre la Société réellement solidaire, altruiste et œcuménique, car nous continuerons à ignorer que la connaissance de la Spiritualité supérieure élève la nature des êtres et les conduit, en conséquence, à construire une citoyenneté planétaire. ».