La Religion à l’Avant-garde

Religion

Je vous présente ces concepts qui, depuis des décennies, marquent nos positions sur le rôle très important qu’a la religiosité dans le monde :

Je ne vois pas la Religion comme un ring de boxe, dans lequel les nombreuses croyances se violentent dans l’attaque ou la défense de leurs principes, ou de Dieu même, qui est Amour, et qui donc ne peut pas approuver des manifestations de haine en Son Saint Nom, ni a-t-il besoin de la défense rageuse de qui que ce soit. Alziro Zarur (1914-1979), le Fondateur de la Légion de la Bonne Volonté (LBV), avertissait : “Le plus grand criminel du monde est celui qui prêche la haine au nom de Dieu”. Je conçois la Religion comme Fraternité, Solidarité, Compréhension, Respect pour la Vie, Illumination pour les Âmes... Tout cela dans le sens le plus élevé. Je conçois la Religion comme quelque chose de dynamique, de vivant, de pragmatique, de réalisateur, qui ouvre des chemins de lumière dans l’Esprit des hommes et qui, pour cette raison, doit être à l’avant-garde. Je ne la vois pas comme une chose apathique, un songe creux, éloignée de la réalité tourmentant les peuples qui ont chaque fois plus besoin de Dieu, qui est l’antidote pour tous les maux sociaux, moraux et spirituels, y compris le fanatisme et le sectarisme dégénérateurs, qui obnubilent l’Esprit des gens. La Religion doit rendre l’Être Humain meilleur, en l’intégrant à son Créateur, à travers l’exercice de la Fraternité entre Ses créatures. Dieu est la source intarissable de la Sagesse et de la Compréhension.

La Religion à l’Avant-garde

Tout évolue. Hier, par exemple, les hommes disaient que la Terre était plate. Vraiment, tout évolue ! Alors, pourquoi les religions devraient-elles s’arrêter dans le temps ? Au contraire, la Religion, lorsqu’elle est synonyme de Solidarité et de Miséricorde, libre de tout fanatisme fou, doit cheminer harmonieusement à l’avant-garde de tout : devant la Philosophie, la Science, la Politique, l’Art, le Sport, l’Économie, etc. (...) C’est le moment de nous rappeler de cette pensée de Zarur : “Religion, Science, Philosophie et Politique sont quatre aspects de la même Vérité, qui est Dieu.” Vouloir conserver ces branches du savoir universel séparées en départements étanches et en éternel conflit, ce qui est une chose de barbares, fut la source de beaucoup de maux qui nous affligent, surtout en ce qui concerne la Religion, conçue dans le sens le plus élevé de la Fraternité et pas comme un formalisme. C’est surtout d’elle que doit provenir l’Esprit de Solidarité qui, faisant défaut à la Communication, à la Science, à la Philosophie, à l’Éducation, à l’Économie, à l’Art, aux Sports, à la Politique et à la Religion elle-même, aboutit à la froideur de sentiments qui a dernièrement caractérisé les relations humaines. (...) L’absence de Solidarité a suscité un grand décalage entre le progrès matériel et le mûrissement moral et spirituel. Le moment est arrivé d’apaiser les passions. Toutefois, il n’y aura pas de Paix tant que persisteront les inégalités sociales criminelles.

Par le progrès humain éloigné de Dieu (Dieu entendu comme Amour, je le raffirme), les peuples se condamnent à l’inhumanité. Tel état d’anormalité planétaire est le résultat de la loi du talion, que des quantités de peuples préfèrent au Nouveau Commandement du Christ : Aimez-vous les uns les autres comme Je vous ai aimés. A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’Amour les uns pour les autres. (...) Il n’y a pas de plus grand Amour que de donner sa Vie pour ses amis. (...) Comme le Père m’a aimé Je vous ai aussi aimés. Demeurez dans mon Amour (L’Évangile de Jésus selon Jean, 13 : 34-35 ; 15 : 12-13 ; 15 : 9).

La solution est en Dieu

Cependant, il y a toujours une solution quand les hommes s’y engagent. Et cela a fait que la civilisation ait survécu à ses pires moments de folie. La formule définitive que l’Humanité devra apprendre à présent est en Dieu.

Les semailles sont libres, mais la récolte est obligatoire. Il sera donné à chacun selon ses œuvres, avertit le Divin Ami, qui a encore affirmé : Je reviendrai (Évangile de Jésus selon Jean, 14 : 3). Ce n’est pas sans raisons que Gandhi a affirmé : “Œil pour œil et l’Humanité deviendra aveugle”.

Jésus est la Religion de la Vie, vie quotidienne avec ses défis et ses amertumes. Avec Lui, pas à pas, nous pourrons supplanter les douleurs du monde. Ce n’est pas une figure de rhétorique. Le Christ est une réalité palpable, qui exerce une influence divine sur le cerveau et le cœur des hommes.

José de Paiva Netto est écrivain, journaliste, homme de radio, compositeur et poète. Il est né le 2 mars 1941, à Rio de Janeiro, Brésil. Il est président de la Légion de la Bonne Volonté (LBV) et membre effectif de l’Association Brésilienne de la Presse (ABI) et de l’Association Brésilienne de la Presse Internationale (ABI-Inter). Affilié à la Fédération Nationale des Journalistes (FENAJ), à l’International Federation of Journalists (IFJ), au Syndicat des Journalistes Professionnels de l’État de Rio de Janeiro, au Syndicat des Écrivains à Rio de Janeiro, au Syndicat des Professionnels de la Radio à Rio de Janeiro et à l’Union Brésilienne des Compositeurs (UBC). Il fait aussi partie de l’Academia de Letras do Brasil Central [Académie des Belles Lettres du Brésil Central]. C’est un auteur de référence internationale reconnu pour la conceptualisation et la défense de la cause de la Citoyenneté et de la Spiritualité Œcuméniques, qui, selon lui, constituent « le berceau des valeurs les plus généreuses qui naissent de lÂme, la demeure des émotions et du raisonnement éclairé par lintuition, lenvironnement qui englobe tout ce qui transcende le domaine vulgaire de la matière et vient de la sensibilité humaine sublimée, comme la Vérité, la Justice, la Miséricorde, lÉthique, lHonnêteté, la Générosité, l’Amour Fraternel. En bref, la constante mathématique qui harmonise l'équation de l'existence spirituelle, morale, mentale et humaine. Or, sans cette conscience que nous existons sur deux plans, et donc, pas seulement sur le plan physique, il nous est difficile d'atteindre la Société réellement solidaire, altruiste et œcuménique, car nous continuerons à ignorer que la connaissance de la Spiritualité supérieure élève la nature des êtres et les conduit, en conséquence, à construire une citoyenneté planétaire. ».