Le Manifeste de la Bonne Volonté (VI)

La Paix religieuse à l’avant-garde

La Paix est ce que nous recherchons tous. Mais la véritable Paix, c’est celle qui naît dans le cœur des hommes qui font les nations. Le travail basé sur Dieu et sur Ses Lois Suprêmes est l’unique option digne du monde d’aujourd’hui et de demain. C’est ce qui justifie l’importance, pour tous les religieux, de donner l’exemple en sachant créer la Paix, non seulement au sein de chaque troupeau, mais aussi et surtout entre eux tous. La Paix religieuse doit être la première à atteindre. C’est de la Paix intérieure, fruit d’une nouvelle posture universaliste, œcuménique et fraternelle, que naîtront la Paix sociale, la Paix institutionnelle et la tant souhaitée Paix internationale. L’Œcuménisme nous élève à la recherche de solutions globales, en accord avec son esprit de Fraternité. La LBV est à tel point œcuménique qu’elle considère que personne ne doit se sentir obligé d’accepter l’Œcuménisme Sans Restrictions. Le Parlement Mondial de la Fraternité Œcuménique (ParlaMundi) convoquera pour une action ludice et de bon sens tous les hommes de Bonne Volonté du Brésil et du monde, qui soient disposés à servir leur Patrie sous l’engagement de la proposition large et divinement démocratique de la Politique de Dieu. Ce n’est pas en collectionnant les défauts, mais en catalysant les points positifs, que l’on érige une Patrie meilleure et un monde plus heureux. C’est un véritable suicide que de vouloir rendre les hommes égaux en ce qu’ils ont de mauvais : la conciliation doit être faite par le haut, grâce à la compétence, au dynamisme, aux vertus et aux qualités éternelles de l’Esprit.

Le danger est à l’intérieur de chacun

Pour terminer, je voudrais mentionner Lincoln, illustration historique de l’homme public et du penseur, dans un de ses premiers grands discours, lorsqu’il dit : ‘‘D’où devons-nous craindre que le péril vienne ? Je réponds que, s’il nous atteint, il aura surgi de nous-même. Le péril ne peut pas venir du dehors. Si ce que nous possédons est détruit, nous en serons nous-mêmes les responsables.’’

Nous sommes tout à fait d’accord avec le grand homme d’État nord américain. Vraiment, les obstacles d’ordre interne sont beaucoup plus nuisibles au progrès d’un Peuple que ceux d’ordre externe.

Tant que le dernier de ses enfants ne bénéficiera pas des conditions minimales pour s’assurer une vie digne, aucun pays ne pourra se considérer totalement indépendant, mais tout juste esclave des limitations qu’il s’impose. Chaque jour, néanmoins, est jour de rénouveler notre destin.Ce n’est pas dans les coffres des banques que se concentre la richesse d’un Peuple, mais dansle cœur et dans les bras des gens.

Nous ne sommes pas xénophobes. L’isolationnisme, cela signifie la ruine de n’importe quel pays. Dans un monde constamment menacé par la destruction, il convient de rappeler que chaque jour, de par la chute des barrières de l’espace et du temps, et alors que l’on veut la détruire, la Famille croît et consolide son nom d’Humanité. Au siècle de la bombe à hydrogène et du missile, nous ne sommes à l’abri de rien de ce qui peut arriver, même aux antipodes... Mais il est temps d’arrêter de se dire, par exemple, que le Peuple brésilien n’est pas encore préparé pour vaincre ses graves défis sans l’intervention, sous quelque forme que ce soit, d’autres nations quelles qu’elles soient. Parmi les gens qui tiennent ce propos, on retrouve ceux qui jugent que le Peuple est toujours prêt à se prostituer, à être trompé, hypnotisé, drogué, ou encore à jouer les proxénètes. Parmi les gens qui véhiculent ces idées, on retrouve ceux qui vivent de l’exploitation de la misère et de l’ignorance populaire.

L’existence du Parlement Mondial de la Fraternité Œcuménique, qui sera construit par le peuple, comme l’a été –– en seulement trois ans et demi –– le Temple de la Bonne Volonté, prouve de façon définitive que les brésiliens sont déjà très bien préparés pour effectuer les choix appropriés à leur développement intégral.

L’Humanité a besoin de croire au futur

Que cette Première Pierre soit l’empreinte d’un nouveau jour pour nous tous. Que le Parlement Mondial de la Fraternité Œcuménique, avec la bénédiction de Dieu, soit l’instrument idéal à la pratique effective de l’Amour envers notre prochain, et la Légion de la Bonne Volonté le levier devant permettre d’aider à la transformation de la mentalité mondiale. Et dans le cas de notre pays, le Brésil a besoin de croire en lui-même. C’est fondamental. À cette triste incrédulité sans discrimination qui de nos jours rend le peuple malheureux, nous pourrions argumenter par l’emploi de la fameuse locution latine : ‘‘Cui prodest ?’’ Qui est-ce que cela intéresse ? Il serait bon de mener l’enquête : ‘‘Cui prodest ?’’. Donnons-nous les mains et unissons nos cœurs avant qu’il ne soit trop tard : Force Armée et Force Civile, c’est le Brésil de toute façon ! Alors, ou nous nous entendons –– en commençant par nous respecter ––, ou ce Pays deviendra la terre de personne, et continuera d’être, pour toujours, une grande agglomération de logements d’esclaves qu’aucune meure, si bonne a pu être son intention, n’a réussi à renverser jusqu’à ce jour. L’heure d’une Nouvelle Abolition est arrivée : celle de l’esclavage moral et spirituel de tous les habitants de la Terre. Oui, cette heure-là est bien arrivée ! Que DIEU illumine les drigeants de toutes les nations ainsi que leurs peuples.

Poème de L’œcuménisme Total

Alziro Zarur

Frères de tous les peuples,/ de toutes les races/ et de tous les credos : / il y a une unité/ fondamentale/ dans toutes les religions : / c’est le Bien,/ qu’elles enseignent toutes,/

sans jamais le pratiquer/ selon les Lois de Dieu./ Oui,/ parce que si elles le pratiquaient,/ elles n’auraient plus d’illusions,/ elles ne s’isoleraient plus, dans ce sépulcre blanchi,/ d’une certitude peureuse./ Pourquoi avez-vous peur de la Vérité,/ ô truculents seigneurs/ des enfers et des cieux ?

Mais l’unité persiste,/ et nous allons maintenant/ unifier nos croyances/ qui obstruent le progrès,/ lent mais interminable,/ de l’Humanité fatiguée/ de la métaphysique imposée/ par des dogmes totalitaires./ Car je suis la voix du Peuple,/ et le Peuple veut tout ainsi.

Et vous, nazis,/ fascistes,/ communistes,/ anarchistes,/ sachez que je vous aime/ parce que vous tous cherchez,/ avec vos idéaux,/ à détruire les vieilles erreurs/ qui tous nous plongent dans l’infortune.

Mais pourquoi vous faites-vous la guerre/ avec des armes de mortelle haine,/ si vous recherchez la même fin/ par différents chemins ?/ Car vous le savez déjà tous : / "celui qui blesse avec le fer/ par le fer sera blessé"./ Seul l’Amour triomphera/ de ce Grand Millénaire/ de l’Apocalypse immortel,/ quand vous vous embrasserez/ avec une effusion fraternelle,/ déplorant les erreurs nouvelles/ que vous aurez ajoutées aux anciennes.

Tous les hommes sont un,/ tous les peuples sont un,/ et l’Humanité/ est comme l’organisme de l’homme : / il suffit d’un organe malade/ pour que les bons organes souffrent aussi./ Et la même chose,/ exactement,/ mathématiquement,/ se produit avec l’Humanité : / tant qu’il y aura/ un malade,/ un esclave,/ un affamé,/ un criminel,/ un détraqué,/ nous souffrirons pour lui./ Mais que direz-vous lorsque vous verrez/ autant d’hommes infortunés/ aux quatre coins de la Terre ? / Ce mendiant/ c’est moi ; / cet homme amorphe/ c’est toi ; / ce parricide/ c’est lui ; / ces prostituées/ c’est nous ; / ces fanatiques/ c’est vous ; / ces traîtres/ ce sont eux.

Celui qui fait du mal à son prochain/ se fait du mal à lui-même ; / celui qui hait son prochain/ se hait lui-même ; / celui qui tue son prochain/ se tue lui-même./ C’est l’unité de Dieu/ dans l’Humanité./ Nous n’aurons pas la santé/ tant qu’il y aura un malade ; / nous n’aurons pas la paix/ tant qu’il y aura un affligé ; / nous ne serons pas heureux/ tant qu’il y aura dans ce monde/ un malheureux./ Et les malheureux sont des millions/ à travers ce monde de Dieu./ Peu d’entre eux,/ très peu, sauront/ pourquoi ils sont nés,/ pourquoi ils vivent,/ pourquoi, un jour, ils mourront./ D’ailleurs,/ les docteurs eux-mêmes/ ne savent pas encore/ pourquoi on naît,/ pourquoi on vit,/ pourquoi on meurt.

Frères,/ il y a une unité/ fondamentale/ dans toutes les religions,/ dans tous les credos politiques,/ dans toutes les doctrines sociales : / tous luttent pour le Bien/

à travers différents chemins,/ chacun se croyant supérieur./ Et moi, qui suis la voix du Peuple,/ j’élève ma voix vers le monde,/ dans l’élan fraternel/ en lequel tous s’uniront ––/ protestants et catholiques,/ juifs et positivistes,/ ésothériques et spirites,/ mahométans et umbandistes,/ nihilistes et athées,/ fascistes et communistes,/ anarchistes et nazis,/ et même les terroristes ––/ parce que les hommes sont un,/ tous les peuples sont un,/ il n’y a plus aucune raison/ qui puisse ternir bonheur/ de cette Nouvelle Humanité/ qui s’en va à la recherche de Dieu/ pour toute l’Eternité.

(Poème traduit de l’original en portugais)

Le Temple de la Bonne Volonté –– TBV ––, le monument le plus visité de Brasília (Capitale Fédérale), est une Œuvre dédiée à la méditation, au rétablissement des forces vitales de l’Être Humain par son intégration à la Nature, à l’Art, à la Culture, enfin à DIEU. Ses salons sont emplis de Vie, de telle sorte que qui-que-ce-soit, à quelque-heure-que-ce-soit, s’y sentira bien. À côte du TBV, on peut trouver le ParlaMundi –– Parlement Mondial de la Fraternité Œcuménique, un Forum International de débats, totalement nouveau et révolutionnaire, dont l’objectif est d’unir toute la connaissance humaine et spirituelle en une force puissante au service des peuples. Ses constructions occupent une surface de près de 6000m2, répartis en 5 niveaux, incluant deux auditoriums et la Salle Plénière José de Paiva Netto prévus pour l’accueil d’événements nationaux et internationaux, avec cabines de traduction simultanée et salles de presse, l’aile réservée aux étudiants avec bibliothèque, tables de travail et ordinateurs reliés à Internet — Réseau International d’Informations, ainsi que le Salon Noble, l’Atelier, un restaurant et un snack-bar.

José de Paiva Netto est écrivain, journaliste, homme de radio, compositeur et poète. Il est né le 2 mars 1941, à Rio de Janeiro, Brésil. Il est président de la Légion de la Bonne Volonté (LBV) et membre effectif de l’Association Brésilienne de la Presse (ABI) et de l’Association Brésilienne de la Presse Internationale (ABI-Inter). Affilié à la Fédération Nationale des Journalistes (FENAJ), à l’International Federation of Journalists (IFJ), au Syndicat des Journalistes Professionnels de l’État de Rio de Janeiro, au Syndicat des Écrivains à Rio de Janeiro, au Syndicat des Professionnels de la Radio à Rio de Janeiro et à l’Union Brésilienne des Compositeurs (UBC). Il fait aussi partie de l’Academia de Letras do Brasil Central [Académie des Belles Lettres du Brésil Central]. C’est un auteur de référence internationale reconnu pour la conceptualisation et la défense de la cause de la Citoyenneté et de la Spiritualité Œcuméniques, qui, selon lui, constituent « le berceau des valeurs les plus généreuses qui naissent de lÂme, la demeure des émotions et du raisonnement éclairé par lintuition, lenvironnement qui englobe tout ce qui transcende le domaine vulgaire de la matière et vient de la sensibilité humaine sublimée, comme la Vérité, la Justice, la Miséricorde, lÉthique, lHonnêteté, la Générosité, l’Amour Fraternel. En bref, la constante mathématique qui harmonise l'équation de l'existence spirituelle, morale, mentale et humaine. Or, sans cette conscience que nous existons sur deux plans, et donc, pas seulement sur le plan physique, il nous est difficile d'atteindre la Société réellement solidaire, altruiste et œcuménique, car nous continuerons à ignorer que la connaissance de la Spiritualité supérieure élève la nature des êtres et les conduit, en conséquence, à construire une citoyenneté planétaire. ».